Cher lecteur,
J'ai récemment passé un moment délicieux en compagnie d'un de mes charmants.
Ce soir là fut exceptionnellement riche en émotions et en plaisir, alors c'est tout naturellement que je m'apprête à le coucher par écrit...
Attention aux âmes sensibles, un peu de SM s'est glissé parmi ces lignes...
Après un verre que mon soumis et moi avions pris tranquillement dans le salon, le temps de se raconter un peu nos vies, de partager, d'échanger... je lui demanda d'aller dans la salle de bains.
Il venait de passer une journée difficile au boulot et n'avait pas eu le temps de rentrer chez lui se doucher. Il m'avait bien sûr demandé la permission d'utiliser ma douche, chose que je lui accorda tout naturellement.
Aussi ne fut-il pas surpris par cet ordre, même s'il ne s'attendait apparemment pas à ce que je le suive et m'installe confortablement face à la baignoire afin de regarder le spectacle ...
Un peu gêné donc, car je l'observais et le détaillais intensément, mais aussi excité (déjà !) par cette proximité, cette intimité... Plus de quinze jours sans me voir, il était terriblement heureux de me retrouver...
Intimidé, il se mouille et doit bien laver toutes les parties de son corps, même les plus intimes. Rien n'est caché, la lumière est grande allumée, mes yeux coquins suivent l'eau ruisselant le long de son corps... Je me délecte de ce moment, il est très beau ainsi. Mais la douche s'arrête déjà, un peu trop tôt à mon goût... Je me lève et vais caresser son torse réchauffé par la douche chaude, encore mouillé, je lui pince un peu les tétons, et mes mains glissent ensuite plus bas, s'assurant au passage de son excitation...
Cette inspection finie, je le sèche à l'aide d'une serviette, je lui dis en plaisantant "tu as une assistante ce soir !" ... Il est ravi, honoré, excité et je sens que la soirée commence très bien et très fort !
Je lui remets son collier en place, les menottes à ses poignées, et place une chaise au milieu du salon en lui indiquant du doigt de s'y assoir... "J'ai envie de t'attacher, là, de t'immobiliser, tu vas comprendre exactement ce que je veux dire quand je te qualifie de jouet sexuel..."
Je vais chercher mes cordes, il est déjà tremblotant à cause de la différence de température de la pièce. Je l'installe de façon classique sur la chaise, mains attachées dans le dos contre le dossier, et commence à le ligoter simplement, sensuellement, doucement... Je prends mon temps pour le caresser en même temps que je glisse et serre les cordes autour de lui...A présent, il est très très excité, je suis douce avec lui, il attend la suite avec impatience !
Il l'est beaucoup moins quand il me voit revenir de ma chambre avec des nouveaux accessoires : pinces à tétons avec poids de 200gr chacune... il craint, l'appréhension est forte lorsque je lui pose, bien qu'il sache pertinemment que le plus dur sera au moment de les lui retirer...
Je joue avec, fais bouger les poids, passe mon martinet sur sa poitrine, la douleur est forte, je m'assure que tout va bien "Oui Maîtresse, c'est douloureux mais supportable". C'est une première pour lui qui ne connaissait jusqu'à présent que les pinces simples.

Désormais il est privé de la vue... Il entend un bruit de plastic, d'emballage qu'on ouvre...
Je lui susurre à l'oreille qu'il va avoir l'honneur de devenir mon godmichet ! Je l'habille d'un préservatif, je me déshabille entièrement, le caresse et lui monte dessus. Il émet un long râle lorsqu'il se sent en moi et découvre ainsi à quel point notre début de soirée m'a mise dans mon plus bel état.
Il est impuissant cependant, soumit à mes mouvements, à mon rythme, forcé avec plaisir à me lécher les seins pour parfaire ce moment. Je lui mordille le cou, je joue avec les poids et je m'agite sur son sexe que j'utilise à ma guise. Je me sens toute puissante, ainsi assise sur lui faisant des va et vient de plus en plus pressants, et lui gémit, souffle et respire fort pour contrôler son excitation et ne pas "fauter" sans mon accord. Je
suis fière de lui car cet honneur que je lui fais lui procure un
plaisir intense et il maîtrise parfaitement son corps pour ne pas aller
vers un orgasme non désiré.
Je prends beaucoup de plaisir, presque trop de plaisir, cela monte trop vite.
J'arrête, je redescends un instant et décide qu'il a largement mérité d'être libéré de ses pinces. Mais cela a un prix...
Je retire brusquement les 2 pinces : le mal le dévore lorsque le sang reprend sa place dans le bout de ses seins, il gémit, grogne de douleur, se tortille dans les cordes, tremble, il a très mal, jamais n'a t il eu aussi mal m'assure t il, il est désorienté, il me parle beaucoup, c'est trop intense pour garder cela pour lui. Alors, consciente de son effort je le serre contre moi, le cajole, le câline, pour le rassurer mais surtout pour lui accorder une tendresse méritée. Je lui dis que je suis fière de le voir souffrir pour moi. Un merveilleux cadeau inattendu : il me remercie.
Il m'avoue avoir pu "résister" à mes assauts grâce aux pinces, se concentrant sur la douleur pour ne pas jouir. C'est la 1ère fois qu'il me pénétrait et le vivre de cette façon a été un enchantement. Il tremble toujours beaucoup, je décide de le détacher et de le conduire jusque dans mon lit afin de le laisser récupérer.
Un feu intense me dévore toujours pour ma part alors je lui commande de se mettre à 4 pattes et je lui avoue avoir un nouveau jouet que j'ai envie de lui faire découvrir : "Je n'en ai pas fini avec toi et je veux essayer cela... Tu ne pourras désormais plus parler, mais gémir uniquement, comme un animal tu seras privé de la parole". Il mord dans son gagball lorsque je glisse mes mains entre ses jambes pour délivrer son anatomie de mes liens.
Je cherche alors à le pousser encore un peu plus dans ses retranchements, je veux voir à quel point il est résistant et je commence à le masturber, de plus en plus vite. Il sursaute et gémit fortement lorsqu'il sent ma langue sur son gland, quelle surprise pour lui, qu'il est gâté aujourd'hui !
Je ressent un plaisir intense à le malmener par la douceur de ma bouche. Il gémit beaucoup et je dois tout de même freiner mes ardeurs de temps à autre pour ne pas risquer de le faire jouir trop vite.

Après un moment, je décide d'en finir et lui retire le bâillon, je lui intime de me lécher car il a beaucoup bavé sur mes cuisses, incapable de déglutir... et je guide son visage vers mon sexe... Le dénouement cette fois sera un orgasme simultané, soulagement heureux et mérité pour nous deux...
Nous restâmes ensuite quelques temps sur mon lit, allongés, lui me massant le dos et les épaules, tout en discutant des ressentis de chacun sur cette soirée haute en couleurs.
Il me dit avoir été plus qu'honoré de ce moment, avoir été épaté par les pinces, la pénétration et également étonné que j'arrive à lire en lui aussi facilement lorsqu'il ne pouvait plus parler... Il m'a dit avoir eu peur un instant, trop surpris de toutes mes attentions à son égard ce soir, il ne savait plus si c'était pour lui ou pour moi que je le faisais... Je l'ai immédiatement "rassuré" en lui rappelant les bases "Je ne fais que ce qui me plait, je suis dominante et toutes les attentions que tu prends pour toi sont le fruit de Mes fantasmes, de Mon imagination et nourrissent Mon propre plaisir, ne te méprends pas...".

Je te laisserai peut être un jour prochain, Cher Lecteur, lire les ressentis que mon soumis met par écrit lui aussi... ;)
A très vite...
Dame Karine
Et visite ce blog si tu as aimé quelques images de ce post :
Quel texte merveilleux, on a l'impression d'avoir assister à la scène, avec l'envie d'être à la place de ce chanceux soumis.
RépondreSupprimerlingualover
Merci lingualover ^^
RépondreSupprimerMon article préféré, un texte sublime, écrit parfaitement et j'ai adoré par le plaisir que j'ai eu à le lire, les émotions qu'il m'a procuré (je n'imagine même pas ce que cela doit donné en le vivant, juste inoubliable à mon avis), par l'envie qu'il m'a donné de vous parler, et d'espérer avoir l'honneur de passer un jour entre vos mains qui si elles sont aussi expertes que votre plume me feront passer des moments dont je me souviendrai toute ma vie.
RépondreSupprimerEn somme le blog entier est superbe, mais impossible à lire sans pause car les récits sont tellement vivants qu'il faut reprendre son souffle entre chaque ;).
Respectueusement,
Simon
Merci Simon pour ce joli commentaire ^^
RépondreSupprimerTout le plaisir fut pour moi Dame Karine.
RépondreSupprimerFaire l'amour à mon clavier pour coucher ce commentaire fut aussi intense en émotion que la lecture de votre texte.
Respectueusement,
Simon